mardi 27 septembre 2011

message d'attente...

Je vais bientôt te raconter mon dernier voyage magique (ah mais quel
teaser !). En attendant une photographie prise pendant ce périple :


(au cas où t'aurais pas capté, comme dirait mademoiselle de K, c'est une vitrine de pompes funèbres ; et si tu lis pas l'affiche, clique pour agrandir)

Monsieur de K est tellement bobo que je suis sûre qu'il ne va pas canner pendant les soldes...

Je réalise, un peu à retardement, que j'ai là une petite musique qui convient à merveille pour illustrer cet article : "Ich freue mich auf meinen Tod" (je me réjouis de ma mort) dernier mouvement de la cantate "Ich habe genug" BWV 82 de JS Bach. Ce n'est pas la version que je cherchais, mais tant pis...

jeudi 22 septembre 2011


Je suis sans doute un peu fleur bleue, un peu bisounours, un peu idéaliste, un peu naïve, un peu ridicule (comme tu veux) mais ce genre d'image me comble d'aise !

Et à écouter : Greame Allwright (ah mon dieu (s'il existe) ça nous rajeunit pas !).

En réécoutant ces paroles avec 40 ans quelque temps de recul, je me dis que cette chanson est plutôt anti-école en fait... Pas vraiment adéquate pour ce que je veux dire... tant pis, je la laisse ! en souvenir du bon vieux temps !

dimanche 18 septembre 2011

Radié de l'ordre national des musiciens

Hier, dans le cadre des journées du patrimoine, monsieur et madame de K sont allés au concert. C'était bien ! Un répertoire dont je n'ai pas l'habitude du tout : musique de chambre de la fin du 19e ou début du 20e, avec piano, violon, violoncelle et voix, avec des pièces de Poulenc, Massenet, Franck ou Pauline Viardot (attention si t'es au bureau, le lien est sonore), que je ne connaissais pas. J'ai tout bien aimé (sauf un morceau, mais je ne te dirai pas, c'est désobligeant) et la jeune chanteuse, Clarisse Alvado, était charmante (monsieur de K en a encore les yeux qui pétillent !). Presque aussi charmante qu'une rousse chanteuse de ma connaissance (mais elle était brune).
Et ce concert m'a fait repenser à Jean-François Zygel que j'ai entendu à la radio quelques jours avant (France Inter, le grand entretien, jeudi 15 septembre 2011 pour être précise) :

"Ce qui me paraît très problématique dans le concert classique aujourd'hui c'est qu'il offre une succession d'œuvres ; or la succession d’œuvres avant c’était très utile, heureusement qu’il y avait le concert si vous vouliez connaître les dernières créations de Ravel, de Debussy, de Scriabine etc. Mais aujourd’hui n’importe quelle œuvre qui vous intéresse vous l’avez dans l’ordinateur. Donc un concert ne peut pas se contenter d’être dans une ambiance semi-poussiéreuse avec un éclairage improbable, approximatif, une succession d’œuvres. Il faut bien offrir quelque chose de plus. Et il m’a semblé qu’on devait maintenant essayer d’offrir au public quelque chose qui soit certes un concert mais aussi un spectacle, qu’on pouvait s’allier avec d’autres arts, avec les acteurs, avec les danseurs, travailler la lumière. Enfin bref, mêler le concert et le spectacle, d’où mon mot-valise : constacle."

Ben moi je trouve que pour dire une conn bêtise pareille il devrait être radié de l'ordre national des musiciens (qui n'existe pas, pas la peine de te précipiter sur gougueule) ! Quand tu vas au concert, ce n'est pas pour découvrir des nouveautés ! Quand tu écoutes un morceau connu sur son aïe-pode, tu ne ressens pas la même émotion que dans un concert ! De même que quand tu vas voir "L'école des femmes" (qui n'est pas une nouveauté) tu ressens des émotions que tu ne ressens pas en lisant la pièce ou même en la voyant à la télé.

Le spectacle vivant est vivant ! (et si tu trouves que c'est un truisme, tant pis).

Dans un concert tu es DANS la musique, elle t'attrape aux cheveux et te secoue de haut en bas. Tu es dans le ventre de la musique, c'est doux, c'est chaud, ça pulse ; tu sens son coeur qui bat tout contre ton coeur. C'est ça un concert ! pas besoin d'en rajouter, pas besoin d'un truc qui distraie tes autres sens : ton oeil devient oreille, ta peau devient oreille, tu es une oreille !
Et si vraiment tu veux un spectacle avec à voir ET à entendre, tu peux aller à l'opéra, pas besoin de ré-inventer un mot-valise pour ça... 

Voilà, je ne connaissais pas JFZ, mais il m'a un peu agacée sur ce coup là !

Iconographie :
1 - Nicolas de Staël - le concert
2 - James Ensor - les masques et la mort

mardi 13 septembre 2011

Philosophie (et géographie)

Elle a eu bien raison C. de m'inciter à lire Alexander McCall Smith ! C'est un écrivain écossais qui a longtemps vécu en Afrique, et particulièrement au Botswana. Il a écrit des contes et des romans, dont une série qui raconte les enquêtes policières de Mma Ramotswe, directrice de l'agence N°1 des Dames détectives à Gaborone.
Les enquêtes policières ne sont que prétexte à nous faire connaître le Botswana et la façon de vivre et de penser de ses habitants, et on se régale ! La mentalité africaine est très exotique à mes yeux, mais aussi très rafraîchissante. Les réflexions sont drôles, mais profondes. Elles sont attribuables à l'auteur, bien sûr, mais je pense qu'il retranscrit bien des personnages et des situations qu'il a observés.

Extrait (avec une spéciale dédicace à monsieur de K) de "Vague à l'âme au Botswana" ("Morality for beautiful girls" en anglais, ce qui n'a rien à voir !), troisième tome de la série :
(p 87) Mma Ramotswe avait un jour écouté sur une station de radio internationale une émission qui lui avait coupé le souffle. On y parlait de philosophes qui se qualifiaient "d'existentialistes" et qui, si Mma Ramotswe avait bon souvenir, résidaient en France. Ces français affirmaient que l'on devait vivre d'une façon qui nous donnait l'impression d'être vrais, et qu'il suffisait de se sentir vrai pour savoir que l'on agissait bien. Mma Ramotswe avait écouté avec stupéfaction. Il n'était pas nécessaire d'aller jusqu'en France pour trouver des existentialistes, songea-t-elle. Il y en avait beaucoup ici même, au Botswana. Note Mokoti (son ex-mari, ndlr), par exemple. Elle avait été mariée à un existentialiste sans le savoir. Note, cet égoïste qui ne s'était jamais donné de peine pour quiconque - pas même pour sa femme -, aurait approuvé les existentialistes, toute comme ces derniers l'auraient approuvé, lui. Il était à l'évidence très existentialiste de traîner chaque soir dans les bars, pendant que votre femme enceinte restait seule à la maison, et plus existentialiste encore de sortir avec des filles - des jeunes filles existentialistes - au hasard des rencontres. Etre existentialiste, c'était la belle vie, quoique pas si belle pour les autres personnes, non-existentialistes, qui vous entouraient.

Photographie : Mpule Kwelagobe, miss Botswana et première femme noire élue miss Univers en 1999.

samedi 10 septembre 2011

the clock

J'ai raté un truc que j'aurais vraiment aimé voir... c'est la projection du film "The Clock" au centre Georges Pompidou. Faut dire que ça n'a été programmé que 2 jours... c'est court !

C'est une vidéo de 24 heures réalisée par l'artiste américain Christian Marclay qui a obtenu un lion d'or à la biennale de Venise en 2011. Il a monté les unes à la suite des autres des scènes issues de centaines de films dans lesquelles on voit une pendule ou une montre, le tout calé de telle façon que la scène que tu es en train de visionner donne l'heure qu'il est.

J'adore l'idée ! T'imagines, une vidéo qui donne l'heure ! mieux qu'une rolex !
Si tu veux te faire une idée de ce que ça donne, va voir par là.

Donc tout ça pour te raconter un truc que je n'ai pas vu et que tu ne verras probablement jamais. Trop forte je suis !...

Et pour accompagner ta lecture : inévitablement "Rock around the clock", par Bill Haley and the comets (tu te rappelles quand tu poussais les meubles du salon pour t'entraîner à danser le rock avec ta soeur ?).

mardi 6 septembre 2011

concours d'anagrammes

Madame de Keravel décerne :

Le rêve de makadam
Make me dread veal
(fais moi craindre le veau)
  • le prix de religion orientale et occidentale à Miss Tortue
Karma élévé d'Edam
&
Dédale va me kramé
(celui-là aurait mérité le 1er prix ex-aequo d'orthographe !)

vendredi 2 septembre 2011

anagrammons !

L’anagramme (qui est un mot féminin, le savais-tu ?) de “la crise économique” est “le scénario comique”, j'ai lu ça quelque part sur le net, et j'ai trouvé ça très bon !
Wordle: 3e niveau

En lisant la page anagramme de wikipédia, j'en trouve d'autres qui sont aussi bluffants :
- Napoléon Empereur des Français → Un Pape serf a sacré le noir démon
- Albert Einstein → Rien n'est établi

Et même en anglais :
- The Germans soldiers → Hitler's men are dogs

(image créée avec Wordle à partir des mots de ce blog)

Il y a aussi des écrivains qui ont joué avec l'anagramme, comme Ronsard en 1555 :
Marie, qui voudroit vostre beau nom tourner,
Il trouveroit Aimer: aimez-moi donq, Marie 
Même gougueule, ce facétieux garnement, me propose de chercher "gare maman" au lieu de "anagramme", c'est pas géant ça ?




Maintenant, à toi de jouer, trouve moi une anagramme avec "madame de Keravel" !
J'adore les jeux de mots (même s'ils sont laids). Et la prochaine fois, si tu es sage, je te parlerai des pangrammes (pangramme étant lui un mot masculin, va comprendre...).