F. m'a offert un livre (n'est-elle pas gentille ?). Le roman de l'été de Nicolas Fargues. Quand j'ai lu la présentation de l'auteur sur la 4e de couverture, j'ai trouvé la bio vaguement familière... et pour cause ! Cet écrivain a reçu le prix littéraire France Culture / Télérama en 2011 et c'est moi qui ai mis la page Wikipédia à jour... (j'ai une mémoire de poisson rouge quand même ! ! !)
Ben autant te dire tout de suite :
déception abyssale ! ! !
Ce livre est bien le "roman de l'été" dans toute sa splendeur : racoleur, à la mode, focalisé sur l'apparence physique des personnes et leurs vêtements, donc focalisé sur le paraître plus que sur l'être, écrit dans une langue pauvre, avec des personnages caricaturaux et un scénario aussi plat que l'électroencéphalogramme de G.W. B*sh (mais je dois avouer que je ne l'ai pas encore fini, peut-être y a-t-il un rebondissement final époustouflifiant ?) Ce mec-là aurait été une fille, on l'aurait accusé(e) de jouer sur son physique pour obtenir les faveurs de son éditeur et de la presse...
Je ne suis pas la seule de cet avis, cet article de Libération ne prend pas de gants ! "Son succès est dû un peu à sa jolie tête, beaucoup au spécimen masculin contemporain qu'il a mis en pages : le faux-cul. (...) Le faux-cul farguien est un salaud sartrien mou. (...) Son succès (de Fargues NDLR) vient peut-être aussi du fait que ses lecteurs se croient moins médiocres que lui. Son style est tiède, détendu, mou du menton, presque parlé : on imagine une voix de fausset."
Mais bon... il a peut-être fait des progrès depuis 2009 ?
déception abyssale ! ! !
Ce livre est bien le "roman de l'été" dans toute sa splendeur : racoleur, à la mode, focalisé sur l'apparence physique des personnes et leurs vêtements, donc focalisé sur le paraître plus que sur l'être, écrit dans une langue pauvre, avec des personnages caricaturaux et un scénario aussi plat que l'électroencéphalogramme de G.W. B*sh (mais je dois avouer que je ne l'ai pas encore fini, peut-être y a-t-il un rebondissement final époustouflifiant ?) Ce mec-là aurait été une fille, on l'aurait accusé(e) de jouer sur son physique pour obtenir les faveurs de son éditeur et de la presse...
Je ne suis pas la seule de cet avis, cet article de Libération ne prend pas de gants ! "Son succès est dû un peu à sa jolie tête, beaucoup au spécimen masculin contemporain qu'il a mis en pages : le faux-cul. (...) Le faux-cul farguien est un salaud sartrien mou. (...) Son succès (de Fargues NDLR) vient peut-être aussi du fait que ses lecteurs se croient moins médiocres que lui. Son style est tiède, détendu, mou du menton, presque parlé : on imagine une voix de fausset."
Mais bon... il a peut-être fait des progrès depuis 2009 ?
Des extraits ?
P 213 : Or noir, pensa Mary en apercevant un bout d'épaule de la jeune femme, pailletée en profondeur sous le bronzage (la peau pailletée sous le bronzage ? aïe ! ça doit faire mal...)
P 232 : Abandonnant ses cartes postales, elle se précipita dans son magasin et porta une main express experte sur l'étal réservé aux revues, déplaça un ou deux magazines puis releva vers John des yeux effarés et bredouilles : "Ah, beh j'en ai plus." (des yeux bredouilles ? et une main express experte ? mais pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?)
p 247 : Depuis l'épisode de la plage, la veille, les deux filles s'étaient, par gêne, à peine adressé la parole, baissant les yeux au dîner et évitant de se croiser au gré des différentes pièces de la maison. (ah bon, une pièce peut avoir une volonté maintenant ?)
P 273 : D'un oeil chargé de reproche, il tendit sèchement le cadre à John. (ah bon, il tient les trucs avec son oeil ?)
En fait c'est comme ça tout du long, des phrases bancales et un vocabulaire un peu à côté de la plaque.
Y a juste un passage qui m'a plu, c'est son discours sur l'agressivité supposée des jeunes de banlieue :
Ce que je veux dire, c'est que plus tu montreras à un Kader que t'as peur de lui, plus ça va l'amener à se montrer agressif. C'est quasi mathématique. Sa seule façon à lui de se protéger des préjugés qu'on peut avoir à son encontre, c'est de les confirmer, en quelque sorte.
C'est la même histoire qu'avec les chiens, il n'y a que ceux qui ont peur des chiens qui se font mordre. Et ne me dis pas que je traite les jeunes de banlieue de chiens ! (c'est plutôt sympathique d'ailleurs un chien) Je n'ai jamais eu à me plaindre d'une agression verbale ou physique, mais je n'ai jamais regardé personne avec peur ou mépris. Croisons les doigts pour que je ne me fasse pas arracher mon sac par des voyous demain !...
P 213 : Or noir, pensa Mary en apercevant un bout d'épaule de la jeune femme, pailletée en profondeur sous le bronzage (la peau pailletée sous le bronzage ? aïe ! ça doit faire mal...)
P 232 : Abandonnant ses cartes postales, elle se précipita dans son magasin et porta une main express experte sur l'étal réservé aux revues, déplaça un ou deux magazines puis releva vers John des yeux effarés et bredouilles : "Ah, beh j'en ai plus." (des yeux bredouilles ? et une main express experte ? mais pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?)
p 247 : Depuis l'épisode de la plage, la veille, les deux filles s'étaient, par gêne, à peine adressé la parole, baissant les yeux au dîner et évitant de se croiser au gré des différentes pièces de la maison. (ah bon, une pièce peut avoir une volonté maintenant ?)
P 273 : D'un oeil chargé de reproche, il tendit sèchement le cadre à John. (ah bon, il tient les trucs avec son oeil ?)
En fait c'est comme ça tout du long, des phrases bancales et un vocabulaire un peu à côté de la plaque.
Y a juste un passage qui m'a plu, c'est son discours sur l'agressivité supposée des jeunes de banlieue :
Ce que je veux dire, c'est que plus tu montreras à un Kader que t'as peur de lui, plus ça va l'amener à se montrer agressif. C'est quasi mathématique. Sa seule façon à lui de se protéger des préjugés qu'on peut avoir à son encontre, c'est de les confirmer, en quelque sorte.
C'est la même histoire qu'avec les chiens, il n'y a que ceux qui ont peur des chiens qui se font mordre. Et ne me dis pas que je traite les jeunes de banlieue de chiens ! (c'est plutôt sympathique d'ailleurs un chien) Je n'ai jamais eu à me plaindre d'une agression verbale ou physique, mais je n'ai jamais regardé personne avec peur ou mépris. Croisons les doigts pour que je ne me fasse pas arracher mon sac par des voyous demain !...
peinture : bande de jeunes - Stéphane Paret
Bah ! A'ec la grenade dégoupillée qui s'y trouve, z'iront pas loin va ;o)
RépondreSupprimerLuc il a dit que t'étais une langue de potiron!
RépondreSupprimerLuc et des p'tits points >> tu veux dire une grenade dans mon sac ? mais mon ami, c'est dans ma tête qu'elle est la grenade dégoupillée ! ;-)
RépondreSupprimerMlle d'enfer(t) >> quel grossier personnage ce belge ! moi, un potiron ? c'est rapport à la silhouette ?
Dommage que Proust soit mort, nous ne lirons hélas jamais votre opinion sur son dernier opus !
RépondreSupprimerBon, ben, je sais ce qu'il me reste à faire. J'ai tout un tas de livres dans ma bibliothèque, jamais ouverts (par moi, du moins). Je crois que ça va m'occuper tout l'été (et même plus). Pas la peine de dépenser mes sous pour un texte pareil. Des yeux bredouilles... On aura tout vu... Et les oreilles qui sifflent pour avoir tout entendu, non ? C'est trop commun, hein ?
RépondreSupprimerMme de K, vous êtes bien sévère avec vous même : vous n'êtes pas une langue de vipère, vous êtes juste réaliste. C'est carrément pas pareil.
Ha mirde, je crois que tu as le pire de lui entre les mains !
RépondreSupprimerJ'ai pris le dernier et ça démarre plutôt pas mal, rien à voir à priori avec ce roman bof-bof dont tu parles, mais ça reste à confirmer ...
N'empêche, t'y vas pas non plus avec le dos de la main morte toi.
N'empêche ... tu vas sûrement me traiter, mais moi je kiffe sa gueule d'ange !
Walrus >> ah la la, si je te dis que je n'ai jamais pu aller au delà de la page 50 du premier tome... mais quand je serai vieille je réessayerai ! ;-)
RépondreSupprimerDominique >> tu vas ouvrir un blog de critique littéraire ? fait gaffe, y en a déjà plein ! faut te diversifier !
Féekab >> t'es qu'une s... incroyable romantique ! ;-D tu me diras ce que t'as pensé de son dernier ; c'est "tu verras" ? et te laisse pas influencer par ses f... beaux yeux !
J'aime bien quand tu me dis ce qu'il ne faut pas que je lise.
RépondreSupprimerQuand tu m'incites à lire un truc, je me sens vaguement coupable ( vaguement, quand même, hein, faut pas déconner ).
;-)
RépondreSupprimerje le trouve laid! mais laid! il a l'air tellement... rien.
RépondreSupprimerPeut-être même qu'il est laide, tiens.
Bon, OK... il a les yeux bleus, une barbe de 3 jours et les cheveux à la Henri Lévy.... bof!.. et puis, dans ma jeunesse, je crois bien qu'on écrivait magaZine et non pas magaSine ou bien me trompe-je???
RépondreSupprimerMadame de K, pour avoir entendu Monsieur Fargues à la librairie Francophone il y a quelques mois(où passait également 2 femmes extraordianiaires (j'ai leurs noms sur le bout de la langue : une chanteuse élégante et imaginative et L'Actrice de Godard) et Monsieur Efoui, vieux brigand des lettres), je peux vous dire que Monsieur Fargues n'a pas une voix de fausset. Par contre il n'a pas grand chose à dire. C'était bien l'encephalogramme plat de GW Bush, ce qui ne me dérange absolument pas, tant qu'on ne lui file pas un prix qui va le faire vendre tout l'été. Qu'est ce que c'est que ce bazar ? J'appelle Nicolas immédiatement. C'est certainement encore Madame qui a placé un poulain...
RépondreSupprimerIl ressemble à Depardieu je trouve, en plus sain quand même, en moins barrique + le cerveau de G.W + le style laxatif de Marc Levy, quel cocktail! Heureusement que tu es là pour nous empêcher de faire une bêtise;-)
RépondreSupprimerAléna >> laid ?... je sais pas... mais bête, oui !
RépondreSupprimerMarieNeige >> magasin magazine bon OK ;-) je corrige !
Thadée >> un poulain ? tu as trouvé un nouveau synonyme pour dire am*** ah non ! pas de crime de lèse-majesté ! ;-)
Ambre >> oh mais j'empêche rien ! juste je livre mes impressions... ;-)
c'est vrai que l'article de Libe n'y va pas de main morte. J'aime entre autres l'expression "mou du menton." Enfin toi non plus, tu ne le cajoles pas, je saurai donc QUOI ne pas lire lors de ma frénésie française.
RépondreSupprimerAutre sujet, sais-tu d'ou vient l'expression de nègre quand il s'agit de quelqu'un qui écrit pour toi? Est-ce aussi simple qu'il n'y parait? Ici on dit "ghost writer", infiniment plus politiquement correct.
Ariana qui pleure >> extrait de wikipedia (c'est aussi ce que j'aurais dit avant de regarder) : En littérature, l'emploi du mot « nègre » pour désigner une personne qui écrit pour le compte d'une autre, sans être mentionnée, provient probablement d'une assimilation entre « nègre » et « esclave », attestée par des expressions comme « travailler comme un nègre ». Dans ce cas-là, le mot anglais est ghostwriter. L'expression française peut être remplacée par des termes comme écrivain privé ou écrivain sous-traitant.
RépondreSupprimermerci. mais Y'a TOUT sur Wikipédia!
RépondreSupprimerécrivain privé, j'aime, mais ghostwriter, c'est mieux. je ne pleure pas aujourd'hui, c'est mon anni!!!
ouais y a tout !
RépondreSupprimeret bon anniversaire ! ! !
je voulais le dire sur ton blog, mais depuis ce matin pas moyen d'y mettre un comm... :-(
Il bredouille à fond des yeux je trouve...
RépondreSupprimerMouaaaaaaaaaaahhhhh!!! (J'allais dire qu'on ne peut pas être beau et écrire mais c'est un peu excessif, d'autant qu'il est pas beau le jeune là... il est juste bien éclairé.)
RépondreSupprimerP.S. : Je suis plus langue de vipère que toi!! d'abord!!
je vous découvre Chère madame K et me régallllle.
RépondreSupprimerLune >> c'est moche de se moquer ;-)
RépondreSupprimerDepluloin >> je croyais que t'allais dire qu'on ne peut pas être beau et bien écrire et que tu es l'exception qui confirme la règle ;-D
Tévi >> bienvenue chez moi !
Et un gars comme ça reçoit des prix littéraires ? Non mais on marche sur la tête... ou bien nos têtes marchent sur les mains ? .......... C'est contagieux tu crois ?
RépondreSupprimerMerci, j'éviterai le bellâtre (express experte, non mais des fois ! )
RépondreSupprimertiens ! qu'est-ce qu'elles sont venues se perdre ici maman Lapin et maman Castor ? on dirait un vrai zoo ici ;-)
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