Je ne l'ai pas fait exprès, mais le livre que je viens de lire parle encore de tremblement de terre !
C'est l'Autre de Andrée Chédid. Bien sûr je connaissais son fils, et son petit-fils, mais je n'avais jamais rien lu d'elle (shame on me !). Et qui mieux que l'auteur peut parler de son livre ? Ce que je regrette toutefois dans cette vidéo c'est qu'elle révèle la fin du livre...
Un film, que je n'ai pas vu, a été fait à partir de ce livre, par Bernard Giraudeau (pour qui j'ai un faible, ne le dites pas à monsieur de K).
J'ai aimé ce livre. Il est un peu claustrophobigène mais poétique et optimiste !
Un extrait ?
La pente entraîne vers l'eau, vers plus loin. Les pas devancent, tirent hors de soi-même. Il n'y a plus qu'à les suivre. L'univers se décharge de son fardeau, s'entrouvre comme un fruit éclaté.
La mer...
Présente-absente. Jouant à disparaître, à reparaître entre arbres, buissons, rochers. Son odeur et celle des pins s'entremêlent, s'accentuent. La mer, la voilà, sous sa carapace d'émail ; sous sa peau souple saupoudrée d'étain. Rétive. Apprivoisée. Faite pour le creux des paumes, ou bien violente, acharnée. Métamorphose des métamorphoses. La mer...
(...)
Le sentier s'effile, louvoie au bord de la falaise, s'embrouille parmi les genêts, s'évase d'un coup, devient crique, devient plage.
Bon j'ai encore mis trop de liens dans cette page, non ?
Un extrait ?
La pente entraîne vers l'eau, vers plus loin. Les pas devancent, tirent hors de soi-même. Il n'y a plus qu'à les suivre. L'univers se décharge de son fardeau, s'entrouvre comme un fruit éclaté.
La mer...
Présente-absente. Jouant à disparaître, à reparaître entre arbres, buissons, rochers. Son odeur et celle des pins s'entremêlent, s'accentuent. La mer, la voilà, sous sa carapace d'émail ; sous sa peau souple saupoudrée d'étain. Rétive. Apprivoisée. Faite pour le creux des paumes, ou bien violente, acharnée. Métamorphose des métamorphoses. La mer...
(...)
Le sentier s'effile, louvoie au bord de la falaise, s'embrouille parmi les genêts, s'évase d'un coup, devient crique, devient plage.
Bon j'ai encore mis trop de liens dans cette page, non ?
photographie de Val Tilu
Vous affolez pas pour les liens, Madame de K, seuls s'y laissent prendre ceux qui veulent se perdre...
RépondreSupprimerça donne envie de lire, je ne connaissais pas non plus ! Bel extrait, hmmm!
RépondreSupprimerMerci
Walrus >> tu veux dire que t'as rien cliqué ? :-( juste un p'tit pour me faire plaisir ;-)
RépondreSupprimerIsabelle >> de rien !
Vieux proverbe ardennes :
RépondreSupprimer- "Le tremble ment rarement."
C'est joli chez Did ...
RépondreSupprimerben entre JEA et Saravati, j'suis gâtée !... ;-D
RépondreSupprimerDe lien en lien, j'ai passé un bon moment avec Andrée Chedid, avec cette interview de 1994 http://www.ina.fr/video/I10023948/andree-chedid.fr.html.
RépondreSupprimerElle est morte de la maladie d'A. Mert!(à 90 ans tout de même). Je hais la maladie d'A!
Quelle belle femme, quelle jolie photo...
RépondreSupprimerBleck
Euh ! Comment te dire...B. Giraudeau, ben, il est mort...alors monsieur de K l'est tranquille maintenant...
RépondreSupprimerSot,le pleureur!
RépondreSupprimer(pichenette à la maladie d'A.)
Zoë >> oui, mert ! ! ! :-$
RépondreSupprimerBleck >> oui hein, belle dehors et belle dedans !
Zaile >> ben tu peux toujours être infidèle par la pensée !
Dom A. >> pichenette ? (le poke est davantage à la mode ;-)
(monsieur Dom A., il faut changer le lien sous votre pseudo, je mets toujours un temps fou à vous retrouver !)
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